Ruchers en ville

Aujourd’hui, les abeilles vivent bien dans les villes, à l’abri des pesticides et dans des espaces moins froids et venteux qu’ailleurs.

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Les programmes municipaux de plantations de différentes espèces d’arbres et de plantes nectarifères et mellifères offrent des ressources intéressantes pour l’abeille domestique (une seule espèce) et 130 espèces d’abeilles sauvages vivant sur nos territoires. Les floraisons des jardins privés complètent leur nourriture. Elles sont toutes pollinisatrices avant d’être productrices de miel. Elles sont donc indispensables à notre environnement et à notre survie. Les associations d’apiculteurs sauront vous accueillir si vous souhaitez participer à leurs activités.

Les villes de Lille, Lomme et Hellemmes ont la volonté de protéger les abeilles et de leur donner les meilleures conditions de développement. Les apiculteurs municipaux accompagnent les élèves du Rucher-école municipal de Lille rucherecole@mairie-lille.fr dans leur démarche d’apprentissage et de gestion de ruches, ainsi que les associations dédiées aux abeilles, en privilégiant toujours l’abeille noire de Flandres.

Par ailleurs, toute nouvelle installation de ruche doit faire l’objet d’une déclaration à la chambre régionale d’Agriculture, à l’adresse de l’apiculteur. https://agriculture-portail.6tzen.fr/default/requests/Cerfa13995/

Pour mieux connaître notre patrimoine commun, vous pouvez également participer à compléter la cartographie des ruches lilloises, lommoises, hellemmoises, en signalant leur existence à bienetreanimal@mairie-lille.fr

Menaces sur la ruche !

Les abeilles subissent la présence d’un acarien particulièrement destructeur : le varroa. C’est un parasite qui peut provoquer des malformations ou bien qui inocule des maladies, dont la loque… Le Groupement sanitaire apicole du Nord est spécialisé dans les réponses appropriées aux types d’attaques de varroas. Il peut vous conseiller sur les traitements nécessaires pour maintenir vos ruches en forme.

Le frelon asiatique fait beaucoup de ravages. Il a très peu de prédateurs naturels. Signes particuliers : pattes jaunes, abdomen orange, vol stationnaire devant les ruches.

  • Pour les humains, l’insecte n’est pas plus agressif que le frelon européen ou la guêpe. Le risque de piqûre est faible. Cependant la forte multiplication des nids oblige à la vigilance. Consignes : se tenir à plusieurs mètres d’un nid, ne pas faire de mouvements brusques, éviter les sources de vibrations pouvant entraîner un comportement de défense. Appeler le 15, 18 ou au 112 pour les urgences réelles : piqûres multiples, piqûre au niveau de l’oeil, piqûre sur des personnes vulnérables ou allergiques.
  • Pour les abeilles, c’est autre chose ! Si le frelon européen est un ami des abeilles - il les aide à se débarrasser de parasites - le frelon asiatique est une menace pour elles. L’adulte frelon se nourrit de fruits et de nectar, mais il tue des insectes pour nourrir leurs larves. En ville, ce régime alimentaire est composé de 2/3 d’abeilles et autres insectes ! Les apiculteurs peuvent poser des grilles de protection ou bien créer des écrans herbeux à l’entrée des ruches. Mais le stress des attaques de frelons empêche les sorties des abeilles survivantes, qui ne stockent plus assez de nectar et de pollen pour survivre à l’hiver.

Le frelon vit aussi en colonie dans un nid perché en hauteur, qui peut mesurer de 40 à 80 cm de long. Si un nid de frelons asiatiques s’est formé sur un arbre du jardin dans une propriété privée, il ne faut pas tenter de le détruire soi-même. Rapprochez-vous d’un professionnel pour le faire enlever.

Chaque nid peut héberger mille fondatrices. Après l’hivernage et une lutte de territoire au printemps, environ 10 % des fondatrices récréent un nouveau nid. C’est donc important d’agir pour enrayer leur extension.

Si un nid de frelons se situe dans l’espace public, prévenir la mairie de quartier la plus proche, bien localiser le lieu et si possible, prendre une photo, envoyer les informations à bienetreanimal@mairie-lille.fr.


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