Le bénévolat associatif, clé de voûte de la lutte contre la précarité alimentaire

La crise sanitaire s’accompagne dorénavant d’une crise sociale et économique sans précédent. 1,3 million de personnes qui ne s’en sort plus vient ainsi s’ajouter aux 9,3 millions de Français qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté.

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Les épiceries sociales et solidaires sont des structures proposant à leurs bénéficiaires des produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien moyennant une participation financière fixée au maximum à 30% du prix pratiqué en grande surface. L’accès se fait généralement sous conditions de ressources, de résidence et/ou sur recommandation d’un travailleur social. L’accès peut également être conditionné à la présence de la personne à des ateliers sociaux de réinsertion sociale et professionnelle. De manière générale, la quasi-totalité des structures délivre de l’aide alimentaire en urgence aux personnes démunies. Une épicerie sociale est souvent municipale et essentiellement financée par un CCAS alors qu’une épicerie solidaire est portée par une association.

Augmentation de la précarité

Si la crise fragilise davantage les plus pauvres, elle fait aussi basculer de nouveaux publics dans la précarité. Elle n’épargne personne : des étudiants, des travailleurs dont les CDD ne sont pas renouvelés, des intérimaires et saisonniers qui ne retrouvent pas de mission, des personnes en situation de handicap, des retraités isolés ou des familles avec enfants… mais aussi des artisans, des travailleurs indépendants et des commerçants, près de chez nous.

Les modes de distribution sont donc de plus en plus variés et s’adaptent aux différents profils. L’aide alimentaire peut être sous la forme de repas chauds et de collations à consommer directement sur le lieu de distribution. Ce peut être un repas complet, un sandwich ou une simple boisson chaude, servis dans des lieux fixes comme avec l’association ELIS qui a soutenu les personnels soignants lors de la première vague, puis les étudiants, leur fournissant tantôt des plats cuisinés, tantôt des colis contenant des denrées brutes à cuisiner. Installés au sein du Parc Engrand, les Restos du cœur ont également poursuivi leurs campagnes de distribution. Commune et CCAS ont eux aussi organisé des distributions de colis alimentaires auprès de familles en difficulté. Les mardis et vendredis, l’épicerie solidaire d’Insersol située au 12 rue Paul Lafargue propose un large choix de produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien (accès au magasin sur rendez-vous).

Une épicerie mobile dans les quartiers prioritaires

Un réseau de solidarité important, complété depuis cet été par le Secours Populaire Français qui a pris ses quartiers à Hellemmes. Son objectif : rencontrer les personnes en difficulté qui n’osent pas franchir la porte des épiceries pour demander de l’aide ou qui ne peuvent s’y rendre car trop éloignées, sans permis ou en état de fatigue… La mobilité est souvent un frein pour se rendre dans le centre, notamment pour les habitants du quartier de l’Épine, alors l’association a décidé d’aller à leur rencontre.

À l'aide de leur camionnette équipée pour pouvoir livrer des produits frais, surgelés et secs, les bénévoles de l’association se rendent sur les points de distribution, à raison d'une fois par semaine ou tous les 15 jours.

Depuis le début du mois de juin, le Secours Populaire installe son épicerie mobile le mardi rue Saint Eloi pour le quartier Dombrowski/Chapelle d’Elocques et le vendredi devant la salle Coget pour le quartier de l’Épine.

(Source : Ha! - n°61)



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